C’est à l’échelle des « tiers paysages » de la ville, au sein de secteurs délaissés, dans des espaces interstitiels entre deux bâtiments que la « ville nature » prend ses quartiers. Nous proposons d’investir ces lieux pour y imaginer la création d’un jardin de reconquête. En canalisant l’extraordinaire potentiel nourricier d’une végétation spontanée nous créons des réservoirs de biodiversité, des parenthèses organiques dans la cité que viendront animer la puissance poétique des battements d’aile des papillons. Car ces délicates créatures aériennes déployant gracieusement leur ailes azurées, adoucissent la ville, et, comme les jardins, ajoute à la cité cette inutile dimension poétique tellement nécessaire.
Elles méritent bien que nous leurs consacrions quelques palais !
